Cette spécialité culinaire dont les origines sont encore débattues est connue dans le monde entier pour ses qualités gustatives exceptionnelles. Il se retrouve rapidement dans le haut de la liste des produits alimentaires dits de « luxe » en raison de son potentiel gastronomique et de sa rareté.
Un met raffiné et délicat
La boutargue est fabriquée à partir d’œufs de mulets, ce qui lui donne ce goût légèrement iodé et salé. En séchant, son arôme se développe jusqu’à devenir presque épicé tout en lui donnant une belle couleur orangée.
Cette saveur exceptionnelle fait de la boutargue un met de choix qui n’a rien à envier aux autres produits de luxe. Il trouve ainsi sa place et se fait un nom au côté du caviar, des Saint-Jacques et des Truffes.
Dans son emballage sous vide, la poche d’œuf séchée recouverte d’une couche de paraffine possède une texture ferme et délicate, permettant une découpe en fines lamelles. On obtient ainsi une excellente présentation pour la boutargue qui est traditionnellement consommée en apéritif.
Un met rare et cher
Compte tenu du long processus de production, la boutargue est un met rare et unique. En effet, les œufs doivent rester intacts au moment du salage, du pressage et du séchage. Les poches doivent donc être manipulées avec précaution et délicatesse depuis le prélèvement des poches sur les mulets femelles jusqu’à leur dépôt dans le fumoir.
La boutargue est très prisée alors que sa production reste très localisée et les stocks sont limités. De nombreux élevages de mulets en bassin font leur apparition en France afin de répondre à la forte hausse de la demande. Mais la disparition progressive du savoir-faire traditionnel menace la boutargue. Tous ces paramètres contribuent donc à faire fluctuer le prix du kilo entre 160 et 220 euros selon la saison.