Le Mulet est un poisson qui se consomme régulièrement dans la région méditerranéenne et d’autres régions du monde. Il peut avoir différents noms selon le lieu où il est pêché ou élevé.
L’appellation « mulet » en France
Le terme « mulet » est un nom générique utilisé en France pour désigner ce poisson atypique qui est totalement végétarien et qui vit presque toute l’année dans les mers chaudes de la méditerranée, du golfe du Mexique, du Brésil, de l’Australie, du Pérou ou de la Californie. Près de 80 espèces de mulets existent dans la nature et la plupart peuvent être consommées.
En France, la commercialisation du mulet est strictement encadrée par la DGCCRF afin de protéger les consommateurs. Cette institution ne reconnaît qu’une dizaine de poissons qui peuvent utiliser l’appellation « mulet » : le mugil curema (blanc), le mugil cephalus (mulet cabot), le chelon auratus (mulet doré), le chelon saliens (mulet sauteur), etc… Ils font l’objet d’une pêche artisanale dans les étangs du Languedoc-Roussillon. Mais pour les femelles, l’élevage extensif dans les marais du bassin d’Arcachon est indispensable.
Le terme « muge »
Dans d’autres régions méditerranéennes, le mulet est surnommé « mule » ou encore « muge ». Ce terme est couramment utilisé en Égypte où l’on consomme les œufs de ce poisson depuis plus de 4000 ans. Les opérations de salage et de séchage des œufs de muges sont clairement expliquées sur les bas-reliefs de certaines tombes humbles du Nil.
Aujourd’hui, la chair de mulet est un produit bon marché qui est cuisiné de mille et une façons. Ce poisson ne dispose pas de l’AOC puisqu’on peut le retrouver dans différentes régions du monde. Par contre, le nom du produit obtenu à partir du salage et du séchage des œufs des femelles a fait l’objet d’une AOC en raison d’une production artisanale très typique de la Provence.