Hanouka ou Hanoucca est la plus célèbre des fêtes juives. Elle est célébrée dans le monde entier par les enfants d’Israël. A cette occasion, de nombreuses traditions et coutumes sont populaires comme le jeu de la toupie, les chants ou encore les beignets de Hanouka. La boutargue tient également une place importante dans la culture juive à cette période.
La boutargue dans la cuisine juive
L’art culinaire juif connaît de nombreux tabous. Le porc, les mollusques, le lapin ou encore le mélange lait-viande sont interdits à table. Comme le repas juif se présente souvent comme un plat unique enrichi avec différents ingrédients, les œufs de poissons séchés sont rapidement entrés comme mets d’accompagnement.
La boutargue a spécialement du succès auprès de la population juive méditerranéenne. On la retrouve donc souvent à table comme la seule source de protéines et d’oméga 3 avec le poisson à Shabat et à Hanouka. On propose donc la boutargue sur assiette avec les beignets de Hanouka, frits à l’huile d’olive pour la grande célébration.
Les recettes de boutargue à Hanouka
La communauté juive produit sa propre boutargue artisanale casher. Elle est appelée la « boutargue du soleil » et en raison de sa production limitée, elle coûte cher (environ 90 euros le kilo). Pour cette raison, elle est souvent utilisée pour décorer et apporter un goût iodé à des plats plus traditionnels.
Comme dans le reste de l’Europe, la boutargue est consommée nature en fines tranches, avec un peu d’ail et de poivre chez les juifs. Sur la partie nord-africaine (Maroc, Tunisie), on peut les déguster avec du beurre ou avec une sauce. Les familles juives se transmettent cependant des recettes de pâtes assaisonnées à la boutargue comme en Italie.