Drôle d’idées de présenter une boutargue à un repas de Noël, mais pas plus insolite que de manger une bûche. La fête de Noël est l’occasion de tester tous ces mets dont on se prive le reste de l’année parce qu’ils sont rares et chers.
Les traditions culinaires à Noël
Les traditions culinaires à Noël sont nombreuses et varient d’un pays à l’autre. En Allemagne, on déguste le « Christollen », un gâteau fait de raisins secs, d’amandes, de frangipanes et de sucre glace, au Royaume-Uni, c’est le « Christmas pudding » qui est légendaire, en Espagne, c’est le Turon, le Mazapan ou le Polvorones, nougats à base d’amandes et de miel. En France, c’est le Noël provençal et ses 13 desserts ou encore le traditionnel repas familial de la veille de Noël avec ses plats de luxe incontournables.
En France, un vrai repas de Noël doit comporter des mets rares et chers comme le foie gras, la dinde, les coquilles Saint-Jacques ou encore la fameuse bûche de Noël. Depuis quelques années, on constate une vague de changement et d’originalité. Les recettes se renouvèlent à l’infini et la boutargue peut faire son entrée sans rougir. En effet, comme le caviar, les œufs de mulets séchés sont très onéreux. Les fines tranches ou lamelles de boutargue seront donc parsemées sur les plats salés.
La boutargue, rivale du caviar
Depuis le début des années 2010, la boutargue grappille des parts de marché au caviar à cause de la crise que subit le secteur. Bien que les puristes ne soient pas convaincus que la boutargue peut remplacer l’esturgeon, le béluga ou encore l’osciètre.
Désormais, la boutargue se cuisine à toutes les sauces. À cause de son goût très prononcé, une petite quantité suffit pour sublimer un plat. On peut désormais réaliser une mousse à la boutargue pour accompagner n’importe quel plat de viande ou pour rendre vos bouchées salées délicieuses.