Le mulet est un poisson que l’on peut consommer sans risque. Il est peu connu en cuisine malgré ses nombreuses qualités nutritives et son potentiel. Découvrez-en davantage sur ce poisson à travers cet article.
Les caractéristiques spécifiques du mulet
Le mulet se reconnaît à sa tête large et aplatie ainsi que sa lèvre supérieure épaisse. Il est recouvert de grosses écailles lisses. Son dos est gris foncé tandis que son flanc est argenté. À l’âge adulte, le mulet pèse en moyenne 1.5 kg pour 45 cm de long. Il existe une espèce relativement plus robuste et plus imposante qui peut peser jusqu’à 8 kg et mesurer plus de 80 cm, pouvant vivre jusqu’à 25 ans.
Le mulet est un poisson côtier qui apprécie les eaux littorales peu profondes de la Scandinavie, de l’Islande, de la Méditerranée ou encore du Sénégal au Cap-Vert. Il doit son nom à son mode alimentaire qui consiste à brouter les fonds sablonneux pour trouver des algues, de planctons et autres invertébrés.
Malgré son prix très abordable, ce poisson n’est pas commercialisé à grandes échelles. Il n’est donc pas en voie d’extinction et il ne subit pas non plus de plein fouet, la pollution marine en raison de son mode de vie et son mode alimentaire.
Les qualités nutritionnelles du mulet
Le mulet se pêche entre janvier et février puis d’octobre à septembre. Il est riche en lipides mono-insaturés ou polyinsaturés (oméga 3) et en vitamines (B, B3, B6, B12 et D). Il est donc vivement conseillé dans la prévention des maladies cardio-vasculaires.
Pour 100 grammes de poisson-mulet, on peut retrouver des protéines, du lipide, du cholestérol, du potassium, du magnésium, du phosphore et du calcium. En cuisine, sa chair est dense, maigre et blanche. Il devra donc être mis en valeur avec des ingrédients peu prononcés en goût. Le mulet peut se préparer en court-bouillon, au four ou au gril. Cependant, il est préférable de ne pas l’écailler pour préserver sa chair fragile.